Bonjour à tous les passionnés de mécaniques rares et d’histoires fascinantes de l’automobile! Aujourd’hui, plongeons dans une aventure peu connue mais incroyablement captivante : la véritable histoire du moteur V16 de la BMW 767iL Goldfish. Ce bijou d’ingénierie, initialement conçu dans le plus grand secret, promettait de révolutionner la gamme de luxe de BMW dans les années 80. Restez avec moi pour découvrir les dessous de cette création audacieuse et comprendre pourquoi ce moteur exceptionnel n’a jamais atteint les chaînes de production. Accrochez-vous, car cette histoire a de quoi surprendre même les connaisseurs les plus avertis!
La véritable histoire du moteur V16 de BMW 767 iL Goldfish
Dans le cours tumultueux de l’histoire automobile, rares sont les projets qui marquent les esprits même des décennies après leur conception. C’est le cas du moteur V16 de la BMW 767 iL Goldfish, un colosse mécanique conçu dans le secret des années 80, à la suite d’une compétition féroce entre constructeurs de luxe allemands. Ce projet, baptisé « Goldfish », fut développé par BMW dans le but de surpasser un concurrent de taille, Mercedes-Benz.
Origines et conception du projet Goldfish
Le contexte de cette découverte remonte aux années 80, un moment où BMW et Mercedes-Benz rivalisaient d’innovation pour dominer le segment des berlines de luxe. BMW avait déjà fait un grand pas en avant avec son modèle 750i équipé d’un impressionnant moteur V12. Cependant, la réponse de Mercedes avec sa Classe S poussa BMW à envisager un développement encore plus audacieux. C’est ainsi que naquit le projet Goldfish, dirigé par l’ingénieur Adolf Fisher.
Le défi consistait à concevoir un moteur V16 en assemblant un V12 de 5.0 litres avec quatre cylindres supplémentaires, le tout sans recourir à la turbo-compression. Ce moteur de 6,7 litres de cylindrée promettait performance et puissance à une échelle jamais vue auparavant dans une berline de série.
Des défis techniques à relever
L’enjeu majeur résidait dans l’intégration de ce mastodonte de moteur dans la baie d’une BMW Série 7. Ce fut une prouesse d’ingénierie qui impliqua des adaptations majeures, notamment le déplacement des systèmes de refroidissement vers l’arrière du véhicule. Les ingénieurs placèrent les deux radiateurs et les ventilateurs dans le coffre, modifiant substantiellement l’allure arrière de la voiture.
Malgré ces ajustements, l’aspect extérieur de la BMW 767iL Goldfish restait similaire à celui de la 750i standard, à l’exception d’ouïes imposantes et de grilles d’aération ajoutées sur la malle arrière pour accommoder les nouvelles exigences thermiques du V16.
Un destin inachevé
Alors que la 767iL Goldfish promettait de révolutionner la notion même de luxe et de puissance avec ses 405 chevaux et un potentiel de vitesse de pointe de 280 km/h, le destin en décida autrement. Les conséquences économiques de la crise pétrolière des années 80 interrompirent beaucoup de projets d’envergure; le Goldfish fut l’un d’entre eux. Le projet ne dépassa jamais le stade de prototype, mais il demeure un témoignage puissant de l’ambition et de l’expertise de BMW en matière de motorisation.Cette ambition non concrétisée laisse encore aujourd’hui de nombreux passionnés d’automobile à rêver de ce que ça aurait été de prendre le volant ou simplement d’entendre rugir un moteur V16 dans une berline BMW. Bien que restée à l’état de mythe, la 767iL Goldfish conserve une place de choix dans le panthéon des « quoi-ifs » de l’industrie automobile.