Dans un monde où l’électrique fait les gros titres, Stellantis fait un pari audacieux en réintégrant discrètement le diesel dans sa gamme de véhicules. Cette décision soulève un intérêt considérable pour les adeptes de performances automobiles et les amateurs de technologies anciennes, explorant ainsi l’équilibre entre tradition et modernité. Découvrons ensemble comment et pourquoi Stellantis choisit de redonner vie à cette technologie dans le contexte actuel de l’industrie automobile.
Changement de cap pour Stellantis
Face à une baisse marquée des ventes de véhicules électriques, Stellantis, un géant de l’industrie automobile, a décidé de réintégrer des options de motorisations diesel et essence dans certains de ses modèles. Après une période exclusive de production de versions électriques pour les Citroën Berlingo, Peugeot Rifter et Opel Combo, le groupe fait face à des défis sur le marché qui les poussent à élargir à nouveau leur offre.
La décision a été motivée par une réduction significative des ventes en 2022, parfois jusqu’à 50% pour des modèles comme le Citroën Berlingo, comparativement à l’année précédente. La hausse du prix des versions électriques, qui pouvait doubler le coût du véhicule pour certains modèles, a été un frein majeur pour les consommateurs.
Diversification des motorisations
Pour tenter de redresser la barre, Stellantis n’a pas seulement remis en question son approche “tout électrique”, mais propose désormais une palette de choix qui inclut les versions traditionnelles diesel et essence. Tout en conservant des versions électriques dans leur catalogue, les modèles tels que le Citroën Berlingo sont maintenant disponibles en motorisations 1.2 Puretech 110 ch et 1.5 BlueHDi 100 ch ou 130 ch. Chez Opel, les clients peuvent choisir le 1.2 Turbo ou 1.5 Turbo Diesel pour le Combo Life.
Il est important de noter que, bien que ces options thermiques soient généralement moins coûteuses à l’achat, elles restent sujettes à des taxes environnementales plus élevées, qui peuvent augmenter leur coût total de possession, contrairement aux versions électriques qui profitent d’incitations fiscales favorables.
Impact sur la politique environnementale
Malgré ce retour au thermique, Stellantis reste engagé à respecter les normes environnementales en vigueur, notamment les quotas d’émissions de CO2. Le nombre de véhicules produits en version thermique sera donc contrôlé de manière à maintenir une balance entre les exigences commerciales et environnementales.
Cette stratégie inclut un équilibre délicat entre offrir des solutions accessibles aux consommateurs et répondre aux défis climatiques actuels. En diversifiant les motorisations disponibles, Stellantis tente d’offrir un choix plus large à ses clients tout en tenant compte de l’impact écologique de ses produits.
Conclusion partielle
La décision de Stellantis de réintroduire le diesel et l’essence dans son catalogue de véhicules peut être vue comme une réponse pragmatique à un marché volatile. Elle souligne le défi constant des constructeurs automobiles de balancer entre innovation technologique, attentes du marché et responsabilités environnementales.
Les prochaines années diront si cette stratégie permettra de stabiliser les ventes tout en avançant vers des objectifs de durabilité à long terme.