Dans sa conquête du nouveau monde, le constructeur suédois Volvo Car d’annoncer son investissement estimé à plus de 500 millions de dollars pour ériger sa première usine aux États-Unis. C’est le pays où sa part de marché est la plus basse. Ce sera ainsi la cinquième usine de l’entreprise qui vient de se redresser, il y a près de deux ans.
Une part de marché près de 0,4 %
Sur le plan mondial, Volvo Car est vu comme un petit tout petit acteur à cause de sa part de marché qui a chuté sous les 0,4 % l’an dernier, soit près de 58 000 véhicules. Son absence aux États-Unis vient du fait que la marque a appartenu à Ford entre 1999 et 2010, qui a concentré tous ses efforts sur sa marque phare. Aujourd’hui, Volvo dénombre deux usines en Europe, deux autres en Chine et deux petites unités à Zhangjiakou et à Kuala Lumpur en Malaisie
Une marque qui devient mondiale
C’est en 2010 que la marque Volvo a été rachetée par le chinois Geely et a, depuis, connu des années délicates avant de poursuivre, en 2013, avec des bénéfices assez conséquents. La marque Volvo Car a battu son propre record historique de ventes en 2014 dont la dernière datait de 2007.
Avec une forte présence industrielle sur les trois continents-clés, Volvo Car est, désormais, vu comme un vrai constructeur automobile mondial. En janvier dernier, un nouveau directeur a été nommé pour les États-Unis, en la personne de Lex Kerssemakers. La marque ambitionne d’atteindre, à moyen terme, les 100 000 véhicules dans l’année.