Une consommation excessive d’alcool entraîne une diminution des réflexes. Les effets d’une alcoolémie élevée dans le sang, au-delà de 0,5g/l, provoquent également un rétrécissement du champ visuel accompagné d’une grande sensibilité à la lumière. Si une personne en état d’ébriété prend le volant, le temps de réaction devant les situations dangereuses sera beaucoup plus long. Elle ne sera pas en mesure d’apprécier l’espace ainsi que la distance entre deux véhicules. Les effets euphorisants de l’alcool peuvent nuire mortellement à la sécurité du conducteur, de ses passagers et des autres usagers de la route. Pour éviter les accidents, il est recommandé de tester son alcoolémie à l’aide d’un éthylotest avant d’envisager de prendre le volant !
Un éthylotest pour évaluer le taux d’alcoolémie
Après avoir consommé de l’alcool, un conducteur responsable ne doit pas prendre le volant. Sinon, le recours à l’éthylotest s’avère nécessaire. Ce dispositif permet de mesurer la quantité d’alcool dans l’air expiré. Depuis mars 2012, un éthylotest certifié par les normes NF doit être obligatoirement disponible dans chaque véhicule. Ainsi, tout conducteur peut contrôler son alcoolémie de manière volontaire.
Avant d’utiliser un éthylotest ou alcootest, il est tout de même recommandé de vérifier la date de péremption. La norme NF 16280 certifie tous les éthylotests proposés sur le marché (notons que les alcootests chimiques du site https://www.alcopass.com sont maintenant proposés sans chrome, un élément toxique pour la santé et l’environnement). Il importe de distinguer l’éthylotest chimique de l’éthylotest électronique. Le premier est constitué d’un embout buccal qui est relié à un tube et un sac en plastique, le fameux “ballon”. Le bicarbonate de potassium dans la valve permet d’évaluer l’alcoolémie d’une personne. Cette dernière souffle dans le sac qui commence à gonfler. Lorsque l’air passe par le tube, le bicarbonate change de couleur. La décision de conduire dépendra de la hauteur de la coloration du dépôt solide contenu dans le tube.
L’éthylotest électronique est un appareil qui permet d’évaluer rapidement le taux d’alcool dans le sang d’un individu. Son fonctionnement est très simple, puisqu’il suffit de souffler dans l’embout dédié à cet effet. Un capteur intégré mesure systématiquement le taux d’alcool contenu dans l’air expiré par la personne. Il faut attendre une petite vingtaine de secondes avant de connaître les résultats du test sous forme d’une valeur qui s’affiche sur l’écran. Contrairement à l’éthylotest chimique, l’éthylotest électronique est réutilisable.
Les éthylotests connectés : une véritable révolution
Grâce aux innovations technologiques, il est désormais possible de trouver des éthylotests connectés. En d’autres termes, le dispositif est relié au smartphone, ce qui permet de mesurer à tout moment son alcoolémie. Bien entendu, les données antérieures sont systématiquement enregistrées dans le smartphone. Vous pouvez ainsi consulter l’évolution de votre consommation d’alcool via un graphique. L’éthylotest connecté est un dispositif électro-chimique très simple d’utilisation : il suffit de souffler dedans pour connaître son taux d’alcoolémie. Pour garantir la fiabilité des résultats, il est recommandé d’effectuer un calibrage régulier de l’éthylotest.
Savoir interpréter les résultats de l’éthylotest
Si vous utilisez un éthylotest chimique, deux lectures sont à réaliser. Une couleur jaune indique un taux d’alcoolémie minime, en revanche, une coloration verte désigne un taux d’alcoolémie élevé. Ensuite, un trait noir sur le tube indique la limite légale tolérée : si la coloration dans le tube dépasse (ou atteint) cette ligne, l’état d’ébriété de la personne est dangereux. Elle ne doit pas prendre le volant, sous peine de risquer un accident, une amende et un retrait de points sur le permis.
Dans le cas d’un alcootest électronique, il suffit de lire le chiffre qui est affiché sur l’écran de l’appareil.
Ce qu’il faut savoir sur la procédure de contrôle d’alcoolémie
Le dépistage de l’alcoolémie est une procédure effectuée par les officiers ou par les agents de police judiciaire de la gendarmerie. Pour évaluer le taux d’alcoolémie, les forces de l’ordre ont recours à un éthylomètre ou à un éthylotest. Le but étant de prouver légalement l’état d’ébriété ou non du conducteur. Si le résultat est positif, sachez qu’une prise de sang viendra compléter la procédure.
Rappelons que les sanctions dépendent du taux d’alcoolémie du conducteur. S’il est compris entre 0,20g (pour un permis probatoire) et 0,79g/l, une immobilisation du véhicule est obligatoire. Comptez également une amende de 135 euros et une suspension de conduite de 3 ans, assortie d’un retrait de 6 points. Pire encore, si le conducteur est sous l’emprise de l’alcool et de drogues, il risque de passer devant le tribunal. Ce genre de délit est passible de 4500 euros d’amende et d’une suspension de 3 ans, sans compter un retrait de 6 points sur le permis de conduire.
L’éthylomètre : un instrument utilisé dans une procédure légale
Pour évaluer l’alcoolémie des conducteurs, les gendarmes et la police ont recours à l’éthylomètre. C’est un instrument de mesure performant, plus ou moins encombrant, certifié par la norme OIRL 126 dont les résultats sont fiables et précis. L’éthylomètre est surtout utilisé dans un cadre légal, ce qui implique quelques procédures d’utilisation. Cet appareil doit être conforme à une certification, son fonctionnement doit être vérifié systématiquement, une fois par an. Les vérifications sont réalisées au Laboratoire National d’essais.
Les sanctions en cas de refus de se soumettre au contrôle d’alcoolémie
Tout conducteur doit se conformer à un contrôle d’alcoolémie demandé par les forces de l’ordre. En cas de refus, les forces de police ou de gendarmerie peuvent arrêter le conducteur. Ce dernier encourt 2 ans d’emprisonnement, assortis d’une amende de 4500 euros. L’article L 234-8 du Code Pénal spécifie que le refus de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie constitue un délit pénal.
Ce qu’il faut retenir
La présence d’un éthylotest est obligatoire dans n’importe quel véhicule. Ainsi, chaque conducteur peut évaluer son taux d’alcoolémie avant de prendre le volant. Un taux d’alcoolémie de 0,5g par litre de sang est toléré (0,2 pour les permis probatoires), mais en cas de dépassement de ce seuil, le conducteur se met en danger et sa décision irresponsable menace également les usagers de la route. Il recevra une amende, l’immobilisation du véhicule, le retrait de points voire la suspension de son permis. Le refus de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie est passible d’une amende de 4500 euros et d’une peine de prison, car considéré comme un délit pénal.
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