Dans un panorama automobile en pleine mutation, l’annonce du retard de la première Bentley électrique suscite autant de déception que d’anticipation. Parallèlement, les puristes seront surpris d’apprendre que Ferrari ne renonce pas au plaisir sonore avec sa nouvelle proposition électrique étonnamment bruyante. Pendant ce temps, Audi fait ses adieux à l’essence avec l’annonce que son dernier modèle thermique verra le jour en 2026. Découvrons ensemble comment ces évolutions modeleront l’avenir de notre passion pour l’automobile.
Bentley repousse le lancement de son premier modèle électrique
Initialement prévue pour 2025, la toute première voiture électrique de Bentley fera finalement son apparition en 2026. Ce retard soulève des interrogations quant à l’ambition de la marque britannique de convertir entièrement sa flotte en électrique d’ici 2030. L’annonce faite récemment par Adrian Hallmark, le CEO de Bentley, précise que les premières livraisons aux clients sont désormais attendues pour 2027.
Afin de préparer le terrain, Bentley mettra en place une gamme complète de modèles hybrides, envisageant même de remplacer son mythique moteur W12 par un V8 biturbo, similaire à celui utilisé par la Panamera hybride. Des modèles actuels, y compris la Flying Spur et le Bentayga, sont déjà proposés dans des versions hybrides rechargeables, ouvrant ainsi la voie à cette transformation écologique.
Une Ferrari électrique qui promet d’être audacieuse
Ferrari, connue pour ses voitures sportives chargées d’émotion, s’apprête à lancer un modèle révolutionnaire en 2025 – une Ferrari entièrement électrique. Benedetto Vigna, le PDG de Ferrari, assure que ce nouveau modèle sera capable de remuer les émotions tout autant que les véhicules à combustion de la marque. Il souligne également que grâce aux avancées technologiques, cette Ferrari à batteries pourra produire un son caractéristique qui rompra avec le silence habituel des véhicules électriques.
L’objectif est clair : transférer la passion et l’émotion des Ferraris traditionnelles dans une version plus écologique. Cette stratégie peut être perçue comme un pari audacieux visant à concilier l’identité de la marque avec les impératifs environnementaux actuels.
Audi se prépare à dire adieu aux moteurs à combustion
Audi a récemment annoncé que 2026 marquera la fin de la production de ses modèles à moteur thermique, avec le lancement de son dernier véhicule essence cette même année. Cette décision symbolise une étape significative dans l’engagement d’Audi vers un avenir totalement électrique, prévu pour être atteint d’ici 2033.
La marque n’abandonne pas pour autant les innovations en matière de plateformes thermiques, comme en témoigne le développement de la plateforme PPC (Premium Platform Combustion) qui trouvera sa place dans les futurs modèles A5 et Q5. Par ailleurs, Audi prévoit l’introduction de vingt nouveaux véhicules ou versions actualisées d’ici la fin 2025, renforçant ainsi son portefeuille avant de transitionner pleinement vers l’électrique.
Ce passage au tout électrique est un réponse logique aux normes environnementales de plus en plus strictes, mais également à une demande de marché qui, bien que timide, continue de croître progressivement vers des solutions de mobilité plus durable.