Le radar mobile embarqué devrait bientôt joncher nos routes françaises. Ainsi, n’importe quelle voiture de police sera susceptible de posséder un radar mobile et donc de vous flasher. Comme toute nouvelle mesure, il existe des failles et la connaissance de ces dernières est souvent précieuse.

Comment contester ?

Le radar mobile embarqué a la particularité de flasher par l’arrière. Or, dès que le flash se situe à l’arrière du véhicule, cela signifie qu’il n’y a aucun moyen de prouver l’identité du conducteur. Vous pouvez donc jouer sur ce fait et dire que, ce jour-ci, vous aviez prêté votre voiture. Sachez également que personne ne peut vous forcer à donner l’identité du soi-disant conducteur. Ainsi, dans 99% des cas, une telle contestation donne lieu à une amende mais non plus à un retrait de points.

La contestation doit avoir lieu dans les 45 jours suivant la réception de votre PV. Passé ce délai, plus aucun recours ne sera possible. Il vous donc être vigilant à la date inscrite sur votre courrier.

Doit-on avancer les frais du PV ?

Si vous voulez contester ce PV, il ne faut surtout pas payer. Si vous payez, c’est que vous reconnaissez être l’auteur du méfait. Il faut donc directement adresser une demande à un juge de proximité et se faire accompagner par un avocat spécialisé (avocat non obligatoire).

Réfléchissez bien avant de contester l’amende d’un radar mobile embarqué. En effet, parfois la contestation coûte bien plus cher que le simple paiement de l’amende et le simple retrait de points. De ce fait, contester une telle amende est donc intéressant uniquement s’il s’agit d’un excès de vitesse important qui amène à une suspension de permis. Dans tous les cas, que vous contestiez ou non, l’amende restera à vos frais.