Le journal financier norvégien Dagens Næringsliv (
« Les affaires aujourd’hui ») est formel. Dans sa livraison du 2 juin 2016, il affirme que le gouvernement étudie la possibilité d’éradiquer les moteurs thermiques de son territoire dès 2025, du moins en ce qui concerne les ventes de véhicules neufs.
Depuis plus de 25 ans, le pays encourage pécuniairement et réglementairement l’acquisition de voitures électriques, dont le pays est le champion du monde avec 17% de part de marché. Néanmoins, devant la lenteur de la mutation, le gouvernement a trouvé ce remède de cheval pour renverser la vapeur même si, selon d’autres sources, certains au sein même du gouvernement trouvent cette méthode bien trop radicale, ou sont pour le moins circonspects concernant l’échéance.
La Norvège sur la voie de l’après-pétrole
Cette décision peut surprendre. La Norvège est en effet un pays exportateur de pétrole ! La fin prévue des réserves de pétrole de la Norvège, conjuguée à une prise de conscience écologique, ont engagé le pays dans la voie de l’après-pétrole.
Dans la mesure où 95% de l’électricité produite dans le pays est d’origine renouvelable, la Norvège pourrait tenir par ce moyen ses engagements en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Inutile de dire que cette mesure unique au monde serait du pain bénit pour les constructeurs de véhicules électriques comme Tesla, dont le patron,
Elon Musk, a qualifié la Norvège de pays « incroyablement génial ».
Autant dire que, face à une initiative aussi révolutionnaire, les très controversées mesures d’Anne Hidalgo d’interdire à Paris les véhicules de plus de 20 ans dès juillet 2016 et les véhicules Diesels à partir de 2020 a un côté « petit joueur ».
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