Si auparavant, on était obligé de payer le prix fort pour chaque réparation impliquant le remplacement d’une ou plusieurs pièces, cela n’est plus le cas aujourd’hui. Et pour cause, les pouvoirs publics encouragent fortement le recours aux pièces issues de l’économie circulaire (PIEC). Ils ont de ce fait contraint les réparateurs à proposer à leurs clients leur utilisation à la place de leur équivalent neuf pour certaines catégories de composants de rechange.
En acceptant cette proposition, ce qui n’est pas obligatoire bien sûr, on se permet de faire des économies substantielles tout en devenant un acteur de l’économie circulaire. Cet article explique pourquoi les pièces auto d’occasion sont moins chères que leurs homologues fraîchement sortis d’usine.
Les pièces auto d’occasion sont récupérées sur des VHU
La raison pour laquelle les pièces auto d’occasion sont moins chères que leur équivalent sorti d’usine est une évidence. Ce sont des composants que l’on a extraits des VHU (véhicules hors d’usage) placés dans les broyeurs et centres de traitement agréés par l’État. Une fois récupérés, les recycleurs les revalorisent et les remettent en état. Ces pièces se verront ensuite attribuer le label PIEC et pourront être réintroduites dans le circuit de réparation. Tout cela ne requiert l’exploitation ni de ressources naturelles ni de matières premières, ce qui a un impact considérable sur leur coût de même que leur écoresponsabilité.
Certaines des pièces auto d’occasion que l’on retrouve sur le marché ont fait l’objet d’un reconditionnement dans des usines d’équipementiers. Ce sont également des pièces récupérées à l’instar des PIEC. Les équipementiers les ont remis à neuf afin de les conformer aux mêmes normes de qualité que leurs homologues neufs. Dans tous les cas, les composants auto de rechange permettent aux automobilistes de faire une économie d’environ 30 à 70 % selon leur rareté ainsi que leur nature.
Les pièces auto d’occasion sont moins chères certes, mais sont-elles fiables ?
Même si les pièces auto d’occasion sont moins chères, elles n’ont rien à envier à leur équivalent neuf en matière de fiabilité, mais aussi de comptabilité. Qu’elles soient issues des gammes d’échange standard des équipements ou labellisées PIEC, elles sont aussi sécurisées que traçables, contrairement à celles vendues par les particuliers. Ces composants de rechange ont été remis en état par des experts spécialisés, puis testés et vérifiés avant d’être remis aux revendeurs et garages. On peut ajouter à tout cela le fait qu’ils sont également originaux, un argument particulièrement solide en leur faveur. Leur qualité pourrait ainsi être supérieure à celle des pièces neuves compatibles de premier prix.
Aussi avantageuses soient-elles, les pièces d’occasion pour les véhicules ne doivent sous aucun prétexte être utilisées pour remplacer les composants de liaison au sol, d’usure et de sécurité. Parmi ceux-ci, on cite les injecteurs, les pistons, la courroie de distribution, la culasse, les cardans, les rotules, les roulements, les triangles de suspension, les pneus, les amortisseurs, les plaquettes de frein, les disques de frein, la batterie… Dès qu’une réparation implique le remplacement d’un de ces éléments, les réparateurs ne sont plus obligés de proposer à leur client le recours aux pièces de réemploi.
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