Le gouvernement, comme il l’avait annoncé, a décidé de frapper fort en matière de malus écologique en 2014. La classification des véhicules polluants se faisant sur le seul critère d’émission de CO2, les véhicules qui émettent plus de 200 g/km vont se trouver fortement pénalisés par cette nouvelle mesure. Le but étant de privilégier les véhicules électriques et hybrides, au détriment des thermiques.

Des solutions qui dépriment

A l’heure actuelle, le dépassement du seuil de 200 g/km de CO2 déclenche une surprime de 6000 €. Avec les nouvelles mesures, cela devrait passer à 8000 €. Ceci dans un souci d’équilibrage du système bonus-malus, puisque les véhicules hybrides se voient gratifiés d‘une prime de 4000 €, et les modèles électriques de 7000 € au maximum. Dans le même temps, les bonus pour les véhicules thermiques devraient être sérieusement diminués, voire disparaitre purement et simplement.

Un acharnement persistant

Ce durcissement, qui vise à faire des économies, est une nouvelle étape dans la chasse à la pollution. L’objectif est d’orienter les acheteurs vers des modèles hybrides, voire électriques. L’incitation par le système de bonus constitue un avantage non négligeable pour les futurs acquéreurs. Le problème, c’est que cela se fait au détriment des possesseurs de véhicules dont l’émission de CO2 dépasse 200 g/km. C’est un choix bien arbitraire de la part du gouvernement.

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